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Une histoire sans fin
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10 mai 2008

Albertine Schwilk revient

Un de mes (trop) rares (mais attentifs) lecteur écrit dans un commentaire à propos de je ne sais plus quelle page: «bon, ça remplit quand même une page, tout ça..."l'auteur ne se passe pas des commentaires". Si je le remercie de son attention, j’avoue ne pas comprendre (du moins pas totalement) sa remarque: une page «gagnée» pour quoi ou pour qui car je ne gagne rien à écrire ces pages, ni (les lois commerciales étant ce qu’elles sont) en termes financiers, ni (mon temps ne m’étant pas compté — du moins pas plus ni moins que celui de n’importe qui…) en terme de temps. Si j’écris c’est parce que je juge nécessaire de rendre compte d’un certain nombre de faits auxquels j’ai été plus ou moins associés et qui me semblent dignes d’une narration. Chacun sait en effet que la fiction (même lorsqu’elle feint de l’ignorer) est toujours un compte-rendu du réel et que, de nos jours, la confusion est de plus en plus complète: nous ne vivons plus que parce que nous sommes pris (à notre insu ou non) dans une multitude de récits et ceux qui vivent le plus sont ceux dont on parle le plus. Mais comme un auteur ne peut parler du tout du réel, il est, la plupart du temps, contraint à des choix difficiles et, pour justifier ses choix, adopte diverses stratégies, ce «roman», s’il paraît décousu répond en fait à une construction savante, élaborée dont je ne donnerai pourtant pas l’algorithme car, en ce domaine, chacun doit conserver son rôle.

Mais il faut que j’évite tout ce qui pourrait paraître comme une digression — une stratégie d’évitement — pour aller à ce que la plupart des lecteurs considèrent comme l’essentiel.

Et pour cela, je dois revenir à Albertine Schwilk.

Albertine Schwilk est persuadée que la piste chinoise est à même d’expliquer tous les incidents plus ou moins graves qui se sont produits dans la région et sur lesquels elle doit enquêter. Les cadavres du jeune couple chinois trouvés dans le canal du château de Fontainebleau ne peuvent que la conforter dans ce sentiment. Aussi a t-elle décidé de repartir sérieusement sur cette piste et de retourner enquêter dans le treizième arrondissement de Paris, revenir au Lotus d’Or avenue de Choisy, interroger à nouveau Madame Wang et l’entourage de Madame Miri… Elle ne peut pas imaginer qu’il n’y ait pas de liens entre le cadavre de cette vieille dame abandonné dans la grotte d’Arnette et ceux des deux jeunes chinois. Il y a trop d’Asie dans ces affaires pour que ce soient de simples coïncidences.

Pourtant, qu’elle sache, la forêt de Fontainebleau n’est pas un lieu habituel de règlements de compte des triades!

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