31 décembre 2009
L'inspecteur Marga s'intéresse à une jeune fille chinoise
L’inspecteur Eduardo Marga fait un signe qui se
veut discret à la commissaire Albertine Schwilk, la laisse poursuivre sa
discussion avec le vieux Bai Hua, il est en effet intrigué par l’apparition
aussi soudaine que furtive de la jeune fille chinoise et décide de lui poser
quelques questions. Il sort dans la cour et s’engage dans le petit couloir par
lequel il l’a vue disparaître. Il y est à peine entré qu’il voit, à l’autre
bout, se refermer une porte. A la lumière qui en provient, il comprend qu’elle
donne sur l’extérieur. Il... [Lire la suite]
21 mai 2010
188.Où le roman se révèle être l’art des coïncidences
La jeune chinoise regarde Eduardo d’un air apeuré mais elle ne
répond rien. Il insiste. Elle fait un signe de la main comme pour dire non,
secoue sa tête de gauche à droite. Il insiste. Elle se lève. Il la retient par
la main : — Ne vous sauvez pas comme ça, nous avons à parler… Elle
se débat, hurle dans une langue qu’il ne comprend pas. Il suppose que c’est du
chinois. — Calmez-vous, je ne vous veux pas de mal. Elle hurle de plus
belle. De jeunes chinois s’approchent, menaçants. L’un d’entre eux attrape Eduardo
par une... [Lire la suite]
06 août 2010
Jake Cline et la jeune chinoise
Si un lecteur a eu le courage — et l’audace — de suivre cette
histoire aussi confuse que peut l’être toute existence, s’il sait vraiment lire
et s’efforce avec attention d’en défaire les multiples nœuds, il doit
maintenant savoir que le personnage de punk à crête iroquoise verte que Rango
cherche à Montargis, que Théo Cottard a rencontré dans un vieux bâtiment
désaffecté de la forêt de Fontainebleau, que — dans sa réalité — la
commissaire Albertine Mollet aimerait bien retrouver comme — dans la fiction de
Marc Hodges — la... [Lire la suite]
03 novembre 2010
Ce que Jack Cline et la jeune chinoise disent
La fin du suspens est l’avenir du roman: Jake Cline est entré
dans l’appartement de la jeune chinoise. Ils sont allés dans un salon
quelconque d’un appartement quelconque: une table basse vaguement chinoise si
l’on en juge par les pieds et la laque protégée par une plaque de verre, sur le
mur de droite en entrant, trois kakémono portant des calligraphies et l’éternel
paysage de montagnes, chinoises, dans une brume, chinoise elle-aussi, avec un
arbre, chinois encore parce qu’il semble aussi peu naturel qu’un bonzaï. Mais
c’est... [Lire la suite]
11 septembre 2011
Gilbert de Clérences fait du nettoyage
Il a monté les étages le plus discrètement possible, est arrivé devant la porte de l’appartement où Jake Cline discute avec sa famille chinoise, a vérifié sur une feuille de papier qu’il ne s’est pas trompé : c’est bien le bon étage, la bonne porte même si elle ne porte aucun nom. Il est silencieux, respire à peine, écoute. À l’intérieur, des voix : hommes, femmes… Il écoute attentivement, colle son oreille droite à la porte : pas de doute, deux hommes, deux femmes. Il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait tant de monde.... [Lire la suite]